Les taux d’intérêts sont plus bas que l’inflation, il est urgent d’emprunter !

Certes, mais les banques durcissent les conditions d’accès au crédit. Elles ont réduit la durée d’emprunt. Lorsqu’on pouvait aller jusqu’à 30 voire 35 ans, il est difficile de dépasser 25 ans. De plus, Le taux d’endettement dépasse rarement 30% là où il pouvait aller jusqu’à 35%.

Les coûts de construction augmentent, le prix du foncier ne baisse pas, les logements subissent de plein fouet l’augmentation des coûts de construction.

Depuis la mise en place de RT2012 puis de la RE2020 les couts de construction ont fortement augmenté. La bonne nouvelle, c’est que les logements récents, très peu énergivores, compensent partiellement l’augmentation des prix de l’énergie. Cette situation aggrave le déficit de production de logements neufs et en réduit encore la taille. Cette crise freine les ventes et risque fort de faire des dégâts. Les constructeurs et les aménageurs vont souffrir, les consommateurs les plus modestes vont reporter leurs projets. Les prix de l’immobilier ne baisseront pas ou très peu.

Les gagnants de la crise seront vraisemblablement les banques qui préfèrent favoriser les placements type assurance vie, au déficit des prêts immobiliers peu rentables pour eux.

Le problème c’est que l’épargne n’est pas un logement, et que la finance fait vivre infiniment moins de gens que l’immobilier.

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