Inflation, hausse des taux d’intérêts et en plus l’été est fini !

Les journalistes « spécialisés » décryptent le présent et prédisent le futur comme en 2008 : après coup, ils avaient tout vu venir et forts de ces prédictions a posteriori (!) ils nous annoncent la fin du monde (ça fait vendre !). Actuellement tout le monde analyse le marché de l’immobilier (même moi !) : les volumes de vente en baisse, des taux d’intérêts et des refus de prêts en hausse. Le marché de l’immobilier va s’effondrer. Comme en 2009 ? : + 12% entre 2009 et 2011.

Essayons d’y voir un peu plus clair.

Les banques sont frileuses pour prêter. Font-elles vraiment leur métier ? Peut-être anticipent-elles des hausses des taux d’intérêts et des marges plus importantes… ?

Le coût des matériaux de construction augmente. Effet d’aubaine ? Les promoteurs freinent le lancement de nouveaux chantiers, du fait de l’incertitude du coût de revient des programmes. Les incertitudes et les discours confus freinent le marché de l’immobilier, ainsi neuf comme ancien acquéreurs et vendeurs hésitent. Cela maintient les prix.

Les risques: un effet boomerang, la baisse du volume de production de logements augmentant mécaniquement le déséquilibre structurel du marché, confortent des prix hauts. Un marché immobilier loin de s’effondrer, scindé en 2 : l’accession et le locatif social d’une part et la propriété réservée au haut de gamme, le marché intermédiaire devenant de plus en plus inexistant.

© PHOTO: Andreas Brun