Objectif réduire la consommation d’espaces naturels de 50% d’ici 2030 et la stopper totalement d’ici 2050.

Plusieurs avantages à cette idée issue de la loi « Climat et Résilience ». Réduction de la consommation de terres agricoles. Lutte contre le changement climatique, les inondations, réduction des déplacements urbains et péri urbains etc.

Plusieurs inconvénients :  risque de verticalisation urbaine. La construction des immeubles collectifs risque de donner le pouvoir de décision à quelques gros promoteurs qui feront la pluie et le beau temps sur l’urbanisation des villes et les prix de l’immobilier.

La construction et la gestion des immeubles est très énergivore. Le parc actuel d’immeubles Français vieillit et a du mal à se mettre aux normes du fait du cout de la rénovation énergétique.

Les charges de copropriété sont de plus en plus élevées, les prix du neuf sont prohibitifs, induisant une sélection par l’argent.

Cette loi, pensée pour les grandes métropoles, ne tient pas en compte des petites communes composées essentiellement d’habitat individuel où il est inenvisageable de construire de immeubles.

La lutte contre l’étalement urbain peut et doit passer par un retour au principe ancien des maisons de ville, jumelées, avec de petits jardins. Il faut recréer des rues avec un mélange de logements individuels, de petits immeubles de quelques logements, bureaux, commerces.

Ainsi on pourra lutter efficacement contre l’étalement urbain, par une reprise en main de l’urbanisation par les maires en réduisant les déplacements et notre empreinte carbone.

Dans le cas inverse, non seulement l’objectif ne sera pas atteint, mais en plus il augmentera la fracture sociale.

© PHOTO: Maria Teneva